La faisabilité d’un réseau public Très Haut Débit à ANNOT récemment confirmée

C’est au cours d’une récente visite de spécialistes de l’opérateur ORANGE à ANNOT que furent confirmées les différentes possibilités qui s’offrent à la commune d’accéder au Très Haut Débit, grâce à la présence d’une fibre optique desservant le central téléphonique situé près de la mairie.

L’idée directrice qui en a résulté est la création d’un réseau de fibre métropolitain, reliant la mairie, le Campus Platon, le collège, les entreprises qui le souhaiteraient, l’école intercommunale et d’autres bâtiments destinés à développer des services numériques (télé-centre, pépinière, salles multimédias, …), la zone artisanale et, évidemment, la gare, en lien avec la régie régionale des transports. Pour les particuliers, une possibilité de montée en débit, grâce à une dégroupage complet du central téléphonique, pourrait être recherchée, avec comme conséquence une bien meilleure bande passante.

Le Syndicat PACA THD devrait pouvoir prendre en compte ces projets, au regard de la priorité donnée aux établissements scolaires et aux zones artisanales dans son plan de déploiement, sous réserve, toutefois de l’accord du conseil général. 

Le contrat de plan Etat / Région, quant à lui, entrera en vigueur le 1er janvier 2015 : il prévoit des aides importantes pour les infrastructures, mais aussi pour les services numériques.

Quant aux villages de notre territoire, non éligibles à la fibre optique et non pris en compte par les investissements en cours dans le département, l’expérimentation « Villages numériques » menée actuellement par ORANGE, sur la base des infrastructures 4G LTE pour apporter le très haut débit dans des zones reculées, semble prometteuse. 

Les régions de Reynes et Céret, dans les Pyrénées Orientales, de Carignan, dans les Ardennes et de Nogaro dans le Gers font partie des zones qui expérimentent ces infrastructures, pour lesquelles un bilan sera fait d’ici la fin de l’année. Les premiers enseignements sont, en tout cas, très positifs.

Il est dommage que les nombreux chantiers de réfection de voirie conduits ces dernières années n’aient pas été utilisés pour prévoir des fourreaux en attente, évitant de nouvelles tranchées le moment venu. Le surcoût aurait été minime, pourtant.