Louis BOURGUE a – t’il le droit de manipuler les annotains ?

Le Campus Platon fait décidément l’objet de toutes les attentions, de la part de la municipalité sortante, mais aussi, et c’est plus inquiétant, de la presse.

Quelle ne fut pas ma surprise de lire dans Nice Matin (édition du 20 janvier 2014) un article de Louis BOURGUE tressant des lauriers à Mady SMETS, présidente de la fondation Nicolas-Claude FABRI de PEIRESC, et n’oubliant pas de signaler que des négociations seraient en cours avec la municipalité pour l’acquisition de ce bâtiment aujourd’hui sous-utilisé et ce depuis de nombreuses années (c'est bien ce que nous déplorons).

Il faut rappeler à quel point Mr BALLESTER et son clan ont été hostiles à cet investissement réalisé par la fondation et ce, dès le départ.

Quant aux bonnes actions de Mme SMETS, il faut bien reconnaître qu’elles n’ont jamais été saluées ni même soutenues par la municipalité actuelle.

Comment ne pas s’étonner que, d’un seul coup, on l’encense pour ce qu’elle a fait en faveur de PEIRESC  et pour avoir créé le Campus qui a accueilli des étudiants américains et favorisé la connaissance de notre culture et les relations avec les familles d’ANNOT.

Il existe une charte d’éthique des journalistes que visiblement Mr BOURGUE ne connaît pas.

Elle prévoit, entre autres, qu’un journaliste digne de ce nom :

•Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;

•N’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée ;

•Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication.

Pour ma part, je suis persuadé que les annotains ne sont pas dupes de la manipulation grossière à laquelle se livre ce monsieur, qui n’a décidément plus qu’un vague souvenir de ce qu’est réellement le métier de journaliste.