Coupure de la RN 202 - compte-rendu de la réunion publique organisée le mercredi 12 février (15h) à la salle de la mairie

Elus présents : le maire, J. FENOUIL, J. MAZZOLI, A. JORNET

Une cinquantaine d’Annotains assistaient à la réunion

J. BALLESTER, maire, introduit la réunion en nous indiquant qu’il était toujours à la recherche d’informations, qu’il avait rencontré la préfète, qu’elle s’était montrée « violente » et « cavalière », qu’il avait passé la journée du dimanche en compagnie de M. COZZI, et qu’enfin, rien ne pouvait se faire avant l’étude des « bureaucrates » de la DIRMED, laquelle devait initialement s’étaler sur une dizaine de jours.

Le maire nous dit avoir remué « ciel et terre » pour que l’on procède plus vite. Il a téléphoné à J. L. BIANCO, qui a téléphoné au ministre des transports, mardi 11 février. Suite à cette intervention, le rapport d’enquête devrait être communiqué jeudi 13 ou le matin du vendredi 14 au plus tard.

D’après son estimation, le passage devrait être ouvert dans les 8 jours à venir. Il a gardé contact avec M. GINESY et le Sous-préfet et il nous dit avoir sollicité M. GINESY pour une intervention auprès du ministre.

Lecture est faite de la lettre de M. GINESY qui précise :

- l’urgence du rétablissement de la circulation ;

- la mauvaise adaptation des axes secondaires, notamment pour les véhicules de + de 3,5T.

- la nécessité de la reprise de la vie économique et sociale.

Le maire estime que ses interventions ont permis d’aller plus vite.

Il reprend son exposé en précisant que tous les services compétents seront mobilisés pour les travaux qui devraient s’étaler sur 3 à 4 mois. Déjà l’arrêté préfectoral a été publié sur internet.

Un Annotain lui fait observer que cet arrêté n’est pas appliqué puisqu’il n’y a pas de contrôle policier sur la route d’Ubraye.

Le maire poursuit sans pouvoir répondre à cette question. Il évoque les problèmes rencontrés suite à la coupure de la route, notamment dans le domaine médical. Il parle des essais d’atterrissage de l’hélicoptère sur le stade et nous informe que le ramassage scolaire va reprendre à Entrevaux avec des minibus.

Un Annotain lui fait observer que le car a été supprimé aujourd’hui. Le maire lui répond que cela dépend du département. Sans doute a-t-il oublié d’intervenir sur ce point.

Un autre assistant lui dit que le car d’Ubraye et de Rouaine n’a pas circulé aujourd’hui, et est suspendu jusqu’à lundi. Le maire lui répond que le car circulera donc à partir de lundi.

J. MAZZOLI informe des dispositions en matière d’ordures ménagères : pour toutes les communes - sauf Saint-Benoît - les déchets sont déversés à La Mure (Moyen Verdon) à raison de deux tournées par semaine. Les containers de Saint-Benoît vont à Pont-de-Gueydan et l’on s’adjoindra les services de prestataires privés. Il proposera par délibération, au conseil communautaire du 13 février, la réouverture de la RN202. Enfin, il annonce que la direction académique scolarisera les écoliers d’Entrevaux à Puget. A la question de savoir ce qu’il advient des collégiens, J. MAZZOLI convient qu’il n’en sait rien.

Le maire intervient à nouveau pour affirmer que si les conclusions du rapport d’enquête ne sont pas satisfaisantes, « on vous demanderait de vous joindre à nous pour le faire savoir haut et fort. » Bref, on manifesterait sur le site de l’accident pour partir à la rencontre des Entrevalais et faire sauter toutes les barrières. « Nous irons avec toute la population, ajoute-t-il, sous les rochers, et nous leur dirons : vous voyez, nous sommes sous les rochers et il ne se passe rien ! »

A une question posée dans l’assistance, J. FENOUIL informe l’assemblée qu’il n’y a pas eu de manifestation à Entrevaux, seulement un rassemblement de parents.

Le maire a adressé une demande de reconnaissance de « catastrophe naturelle », mais, précise-t-il, ce classement est difficile à obtenir. Pour ce qui concerne les Chemins de Fer de Provence, il a rencontré le vice-président du conseil régional, M. Petit. Il y aurait une réunion à la préfecture entre cette dernière et la région. « Prenons patience », conclut-il.

J. BALLESTER termine la réunion en informant, comme au début de la réunion, qu’il avait parlé avec Michel COZZI, et « qu’en 8 jours, on sortirait quelque chose ». Il donne rendez-vous à l’assemblée pour le lendemain, à la même heure. Et il conclut : « S’il n’y a rien à dire, eh bien, on ne dira rien. »

La séance est levée vers 19H30.

Résultat de cette réunion : la seule véritable information est le dépôt des conclusions d’enquête pour vendredi matin au plus tard.