Les confidences de Daniel SPAGNOU

Dans un entretien accordé au journal La Provence, le 18 septembre dernier, Daniel SPAGNOU indique que, pour les cantonales de mars 2011, il ne s'attend pas à de grands changements ; pour lui, le conseil général est "bien géré", et, de toutes façons, il n'y a pas la place dans le département pour une alternance radicale, vu qu'il n'y a pas 2 politiques possibles.

De plus, il a confié que, de son point de vue, Jean Louis BIANCO n'est pas un président politicien. Dans le département, les communes, même celles de l'opposition, sont correctement subventionnées.

Il est étonnant de constater une telle liberté de parole de la part d'un député UMP ; faut il l'attribuer à sa décision de se retirer en 2012, ce qui lui donne certainement une bonne capacité de résistance aux sollicitations et pressions amicales de toutes sortes ?

Je suis en tout cas d'accord sur un point : nous vivons dans un département qui n'a décidément pas les moyens de changer radicalement de politique : que ce soit financièrement, ou d'un point de vue simplement structurel (nombre d'habitants, nombre d'élus, poids économique, ...).

C'est la raison pour laquelle je pense que l'assemblée départementale doit être composée d'élus qui agissent en leur âme et conscience pour favoriser le développement harmonieux et la qualité des services offerts aux habitants, sans exclusive et en privilégiant l'intérêt général.

La politique politicienne, consistant à s'opposer par principe, à intriguer pour faire battre les uns au profit des autres, n'est pas de mise.

Ce qui compte, c'est de soutenir des politiques durables et équilibrées, et d'encourager les initiatives susceptibles de faire progresser nos territoires.