Le pouvoir coûte que coûte
Par Philippe RIGAULT le Dimanche 5 février 2012, 11:08 - Général - Lien permanent
Monsieur BALLESTER et les siens, qui ont accédé dans les conditions que l’on sait à un pouvoir dont ils usent et abusent se battent pour ne pas le perdre.
Tous les moyens sont bons pour empêcher toute expression d’opposition démocratique et éviter une éventuelle alternance en 2014.
Peut il en être autrement, surtout si lui et les siens estiment qu’ils risquent de devoir rendre des comptes pour tous leurs abus, pour toutes les erreurs qu’ils ont commises en dix ans ? Leur réaction confine à la fuite en avant, mais dans cette fuite, ils accumulent de nouvelles fautes qui s’ajoutent à un dossier déjà bien lourd.
Le pouvoir absolu rend absolument fou, dit-on. Risquer de le perdre rend encore plus fou.
Monsieur BALLESTER croit acheter la légitimité de ses comportements, avec quelques chantiers d’entretien courant, voire quelques tolérances judicieusement choisies et très clientélistes.
Mais un électeur n’est pas un client, il est libre de son choix. Le considérer comme un client est indigne. Ce que les citoyens attendent d’un élu local, c’est l'écoute individuelle, respectant la diversité d’opinion, c’est que l'élu tente de résoudre leurs problèmes personnels sans pour cela être considérés comme des clients aliénant leur liberté. C'est leur faire injure de penser qu'il puisse en être autrement.
C'est l’élu qui est au service des citoyens... les citoyens qui le sollicitent ne lui doivent rien, même pas leur vote, s’il n’est pas le candidat de leur choix...
Quant à ceux qui s’opposent à lui, Monsieur BALLESTER cherche à les museler par des attaques personnelles
Bien que j'aie pour principe de ne pas répondre aux attaques personnelles, il importe de ne pas accréditer, par le silence, des allégations mensongères.
Deux basses attaques de la part du Maire, une à mon encontre ou plutôt de mon entreprise, que je qualifierais de peu sérieuse et l’autre, beaucoup plus grave, en essayant de discréditer Francis KUHN dans sa fonction professionnelle vis-à-vis de ses supérieurs hiérarchiques, ceci en allant pleurnicher auprès d’eux concernant l’engagement citoyen de Francis.
La dignité de chaque personne est un bien précieux, et je souhaite en faire le coeur de mon engagement politique. Je continuerai à la défendre sans exclusive et à m'intéresser aux citoyens libres d’Annot, du canton.
La seule réponse à faire à ces attaques personnelles, c’est de continuer à construire sur des valeurs plutôt que sur des rancunes injustifiées : c'est ainsi que l'on trouve une crédibilité aux yeux d'autrui, en tant qu’individu, mais aussi pour sa capacité d’engagement au service de la communauté.
J’essaie de respecter cette ligne de conduite en respectant la dignité personnelle de mes adversaires, je n'évoque que leurs pratiques, leurs actions, leurs méthodes... jamais leur personne. La politique locale ne devrait être qu'une confrontation de projets entre lesquels les citoyens pourraient choisir. Il est normal que des différences existent, mais cela n'empêche pas le respect et la courtoisie.
En démocratie, seul le verdict des urnes importe, et il importe de respecter le choix de l'électeur. Le sort des urnes peut être défavorable une fois et favorable la fois suivante.
Pour ce qui me concerne, la prochaine fois, ce sera en 2014.
Ainsi va une démocratie vivante et civilisée.