POUR ANNOT

Après une (trop) longue intervention de J MAZZOLI, il s'est d'abord agi de redresser l'information relative au dossier de l'intercommunalité, qu'il a présenté de manière fallacieuse et en entrant dans des détails parfaitement inutiles.

Ce qu'il faut en retenir, en fait, c’est qu’il s’attend à ce que la préfète réunisse prochainement la commission de coopération intercommunale (CDCI) pour lui soumettre une décision de statu quo, tirant les conséquences de la situation de blocage actuelle ; Il a précisé qu'à titre personnel (il est membre de la CDCI) il demanderait que la fusion des 2 communautés de communes soit décidée ; Jean FENOUIL, quant à lui, se dit persuadé qu'aucune décision de fusion n'interviendra.

J'ai reproché à J MAZZOLI :
- de ne pas tenir la promesse faite le 8 mars lors de la réunion publique d'ENTREVAUX, d'organiser une réunion publique d'information à ANNOT et d'inviter D PARAVICINI, président de la communauté de communes du Pays d'ENTREVAUX, à s'exprimer comme ce dernier l'avait accepté pour lui-même le 8 mars dernier,
- de priver ainsi la population d'un droit d'expression, en lui rappelant que ni lui, ni aucun des élus de ce canton n’a été élu en 2008 pour réaliser cette fusion, la loi du 16 décembre 2010 étant bien postérieure à leur élection : dans ces conditions, refuser tout dialogue avec les habitants du canton et ne pas tenir compte de leurs aspirations est un déni de démocratie,
- d'être à l'origine du blocage entre ENTREVAUX et ANNOT, au motif d'une absence totale de dialogue et de projet,
- de ne poursuivre qu'un seul objectif, à savoir celui d'être président de la nouvelle intercommunalité de janvier à mars 2014, et, après l'élection municipale, pour les 6 années à venir, dans la mesure où les conseillers communautaires issus du canton d'ANNOT seront plus nombreux que ceux issus du canton d'ENTREVAUX,
- de prendre le risque de faire perdre des années à notre territoire, qui souffre déjà depuis de nombreuses années, et qui ne pourra pas évoluer à l'avenir par manque de moyens et d'ambition.

Philippe RIGAULT a rappelé les manipulations auxquelles se sont livrés certains élus de la CDCI, dont Jean MAZZOLI, pour contrer toute possibilité de la part d'ENTREVAUX de réaliser son projet de fusion avec PUGET-THENIERS et GUILLAUMES, et, à défaut, d'obtenir le statu quo comme beaucoup d'autres territoire l'avaient obtenus.

Jean BALLESTER a cru pouvoir se vanter d'avoir été le premier à tenter une démarche avec ENTREVAUX, et ce, en 2004, c'est à dire 6 ans avant la loi du 16 décembre 2010. En réalité, il parlait de la transformation, à l’époque, du SIVOM du canton d’ANNOT en communauté de communes, transformation qui se fit dans la douleur ; Michèle PRINCE, alors présidente du SIVOM et première présidente de la communauté de communes, se souvient sans doute encore de l’attitude de certains élus, qui ne la reconnaissaient pas, en tant que présidente, et lui ont même refusé leur confiance, la poussant à la démission. On comprend mieux que les élus d’ENTREVAUX soient restés très prudents face à de tels comportements.

La question de la situation de la déchetterie de pont-de-Gueydan fut alors posée : Mr MAZZOLI s'est contenté de rappeler le contentieux, désormais réglé, et ses demandes de reprendre les relations entre ANNOT et ENTREVAUX au travers d'une convention, demandes restées sans réponse de la part d'ENTREVAUX. J'ai, pour ma part, expliqué qu'il était parfaitement compréhensible que le président de la communauté de communes du pays d'ENTREVAUX ne réponde pas à ces sollicitations, dans la mesure où l'attitude de M. MAZZOLI sur la question de l'avenir des territoires, cherchant à obtenir une décision de fusion entre les 2 intercommunalités contre la volonté d'ENTREVAUX, ne constitue évidemment pas un encouragement à la coopération sur quelque dossier que ce soit.

La "permanence" s'est terminée à 20h15, sans que tous les sujets n’aient été abordés.

Les prochaines permanences annoncées dans le bulletin d’information daté de mai 2013 de la communauté de communes Terres de Lumière :
- Vendredi 28 juin, 18h00, salle Albert Dol
- Vendredi 26 juillet, 18h00, salle Albert Dol

Il est dommage que ces permanences ne soient pas tenues dans chaque village et que les habitants ne puissent pas poser leur question au préalable, ce qui permettrait d'être dans un contexte beaucoup plus proche de leurs préoccupations.