Les passes droits de la République et leurs effets induits

« Les élus doivent être disponibles, respectés et considérés », a affirmé le chef de lEtat devant le Congrès des maires, le 20 novembre 2012. « Rien nest pire que la suspicion ou le doute », a ajouté François Hollande. Une référence implicite à la « crise de confiance » entre élus et citoyens.

Lorsquon interroge nos concitoyens sur leurs attentes vis-à-vis des décideurs publics, deux priorités émergent :

 • dune part, un besoin de protection contre les accidents de la vie, maladie, chômage, pauvreté ;

• dautre part, une exigence de transparence, dintégrité, de sens du bien commun de la part de ceux qui exercent des charges publiques.

Or, depuis quelques années on assiste à  une véritable crise de confiance des citoyens vis-à-vis des institutions et de leurs représentants. Cette défiance sadresse non seulement aux responsables politiques nationaux, mais concerne surtout de plus en plus les élus locaux.

Cest là un problème majeur, car le bon fonctionnement de notre démocratie repose précisément sur le « pacte de confiance » entre les citoyens et leurs élus.

La défiance des citoyens  trouve sa source dans des comportements et des pratiques qui ne correspondent pas aux valeurs affichées de primauté de lintérêt général, de neutralité et dimpartialité de laction publique locale.

Les cas avérés de favoritisme, de trafic dinfluence, de mélange des genres  entretiennent la suspicion dans lopinion publique.

Depuis trente ans, la décentralisation ne s’est pas accompagnée d’un renforcement suffisant des outils d’audit et de contrôle des budgets locaux. Le contrôle de légalité des préfets a été allégé, et l’on a réduit le réseau et les moyens des chambres régionales des comptes.

Il faut aussi mieux encadrer le lobbying afin de disposer dune véritable « traçabilité » de la décision publique.

De trop nombreux élus sont là pour faire prévaloir leurs intérêts ou ceux de leur patron auprès de telle ou telle assemblée, au détriment d’autres contribuables.

Concernant les entrepreneurs locaux, privilégier l’achat de proximité surtout en période de crise comme celle qui sévit actuellement est essentiel pour préserver les emplois d'ANNOT et je pense que ceux qui font appel à des prestataires extérieurs (un traiteur de Mouans- Sartoux par exemple) en ces moments difficiles se trompent de stratégie ;si, un jour, la crise venait à les atteindre, on ne sait jamais, ils iront certainement demander soutient à Mr  Aschieri, Maire de MOUANS SARTOUX, de les aider,  le moment venu.

 

Retisser le contrat de confiance entre nos concitoyens et les acteurs de la vie publique, cest à la fois vivifier et moderniser notre démocratie.