Rythmes scolaires : une réunion plutôt consensuelle

Lors de la réunion organisée ce 19 mars à l’attention des parents, au sujet de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, j’ai tenu à féliciter le bureau de l'APE, les enseignants et les élus pour les avancées très positives constatées suite aux échanges avec l'inspecteur d'académie (conseil d'école du 5 mars 2013).

La réunion de ce 19 mars a été décidée suite à ce conseil d'école, pour détailler, expliquer le contenu de la réforme et les différentes options qui sont sur la table concernant les activités périscolaires.

J’ai indiqué que cet aboutissement n'était pas évident : en effet un questionnaire avait été distribué,  mettant l’accent, comme un préalable, sur les difficultés organisationnelles (par ailleurs, avaient été évoquées des difficultés d'ordre financier au conseil communautaire pour la mise en place de ces réformes), tout ceci laissant entendre un passage à ces nouveaux rythmes scolaires dans de mauvaises conditions.

Ces difficultés sont aujourd'hui réduites au minimum.

Cette réforme devra, quoiqu’il en soit, être mise en place au plus tard en 2014, et il ne s’agit pas de statuer pour savoir si elle est ou non utile, bien que son utilité ait fait consensus rapidement ; la question d’un éventuel report ou non d’un an devait aussi être évaluée au regard de difficultés qui seraient identiques en 2014, sachant que des financements supplémentaires d’accompagnement sont octroyés pour la mise en œuvre de la réforme dès cette année.

Concernant les financements, j’ai rappelé que  les comptes votés par le conseil communautaire laissent apparaître un excédent de 114.000 euros en fonctionnement et de 69.000 euros en investissement, soit de quoi financer la reforme pendant plusieurs années. Mr MAZZOLI  a cherché à éluder cette discussion, toujours aussi peu enclin à, tout simplement, écouter et  dialoguer. Or c'est bien du financement que découle la possibilité d'organiser au mieux la mise en oeuvre de la réforme, pour la part qui incombe à la collectivité. Mr MAZZOLI pense sans doute que les parents, qui sont aussi des citoyens et qui sont aussi des contribuables, n'ont pas le droit d'être informés. Ce n'est pas ma position et c'est pour cette raison que je ne me prive pas d'évoquer ces excédents, à la fois parce qu'ils sont conséquents, mais aussi parce que l'argument du manque de financement évoqué dans un premier temps par le président de Terres de Lumière est faux.

J’ai terminé mon propos en espérant que le conseil communautaire suivra l'évolution positive de cette mise en oeuvre, et ce, dans l’intérêt des enfants.