La mauvaise réputation

La mauvaise réputation :
Au village, sans prétention, j’ai mauvaise réputation
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je passe pour un je ne sais quoi ...


Georges BRASSENS a eu un grand succès avec cette chanson vaguement autobiographique, et résolument anticonformiste.

A ANNOT, il ne fait pas bon s’opposer à certaines personnes ou certaines pratiques, au risque de se voir montré du doigt (sauf les manchots …), comme le protagoniste de la chanson de BRASSENS.

Le poète a su faire partager ses idées et sa vision de la vie à un public toujours plus nombreux. Tout en montrant, avec humour et malice, que l’étroitesse d’esprit caractérise souvent les notables et leurs courtisans, il a su magnifier les attitudes de tolérance et d’altruisme.

Depuis qu’une opposition s’exprime à ANNOT, il y a eu de nombreuses tentatives d’intimidation, des attaques personnelles, des comportements fondamentalement hostiles et déloyaux. Quand cela ne va pas plus loin que la parole, c’est finalement sans importance, mais quand cela touche l’entreprise, et donc des salariés, la manœuvre doit être dévoilée et condamnée avec la plus grande fermeté, car elle est le reflet d’agissements peu scrupuleux pour nuire à un rival ; peu importe que cela se fasse au détriment d’une activité économique locale, pourvu que l’on tienne sa petite vengeance.

Ceci montre en tout cas à quel point certains élus trouvent insupportable toute critique, à quel point aussi ils ont pris l’habitude de s’affranchir de toute règle démocratique, de considérer qu’ils ont tous les droits et aucun devoir.

Autour d’eux, ils ont su développer une (petite) cour d’inféodés, de faire-valoir, avec qui ils se donnent de l’importance.
Mais gare à ceux qui ne se courbent pas devant eux : ils encourent toutes sortes de châtiments, de l’incivilité au dénigrement, de l’infamie à la diffusion des rumeurs les plus dégueulasses.

Encore une fois, tout ceci relèverait au mieux d’une parfaite étroitesse d’esprit, et au pire d’une profonde intolérance, si cela n’avait pas aussi des conséquences sur l’activité d’une entreprise, sur des familles et des salariés.

Ces attaques n’empêcheront pas, enfin, et bientôt, une alternance à l’occasion des élections municipales de mars 2014, et la restauration de valeurs de démocratie et de vie commune dans notre village et, plus largement, sur notre canton.
Cet espoir trouve de plus en plus de soutiens, sa concrétisation marquera le renouveau de notre village et le retour de la confiance dans l’avenir.